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les derniers bretons.
» Le vent du moulin change souvent, mais le cœur des jeunes filles change toujours.
» Jeunes gens, prenez pour exemple ma pauvre âme ; ma pauvre âme est bien malade, ma pauvre âme est bien éplorée.
» Quand vient le mauvais jour, plus on a aimé, plus on est séparé.
» Hélas ! je suis maintenant une jeune bécasse qui a l’aile blessée. Je ne puis plus voler pour aller à Kerbranel.
» Mon dessein était trop grand et mon pouvoir trop petit. J’ai voulu regarder le soleil, et mes yeux ont été brûlés.