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poésies de la bretagne.

» L’espérance est le plus doux bien de la vie ; souvent elle fait plus de plaisir que le bonheur lui-même ; vous tromperait-elle ? qu’importe ; elle vous aura rendu heureux.

» Roi du ciel et de la terre, merci de vos bienfaits ; à vous mon premier amour et après vous (vous le permettrez, mon Dieu !), tout mon cœur à cette douce enfant. »

sône.

« J’avais choisi une jeune fille, une jeune fille que j’aime toujours ; mais, hélas ! mon pauvre cœur, la jeune fille t’a délaissé.

» Quand je croyais être aimé, mon cœur était bien joyeux ; maintenant que je suis détrompé, mon cœur est bien affligé.