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poésies de la bretagne.

révolution, vous vous parez de votre orgueil ; mais votre esprit a bien de la peine à payer votre cœur : votre civisme est de la contrainte ; un seul est heureux, mille souffrent et pleurent. »


Nous nous arrêtons dans ces citations, parce que le poème entier viendrait se jeter sous notre plume. Il continue ainsi, plein d’élan, d’ironie, de sombre tristesse. À la description poétique de l’orage révolutionnaire, succèdent d’admirables regrets sur la ruine de la religion ; puis, tout-à-coup, comme saisie d’une colère sainte, à la vue de ces abominations qui souillent la patrie, la muse jette un cri de guerre, et appelle ceux qui sont encore à genoux à se lever et à s’armer du glaive.


« Laïques et prêtres, il faut prendre votre