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les derniers bretons.

de la dure terre des Anglais, la course ne sera ni plus courte, ni plus longue, ô mon Dieu ! »


Telle est cette œuvre dont nous n’avons pu donner que d’informes lambeaux, mais dont nous avons tâché de faire comprendre l’esprit, en disant ce qu’étaient les hommes qui la firent. Pour en sentir tout le charme, il faut se mettre, comme nous nous sommes efforcé de le faire, au point de vue de l’époque et des auteurs. Il faut retourner pour un moment sa cocarde, écarter les préoccupations libérales, s’identifier à ces chaudes indignations de croyant, et juger en poète, non en homme politique. Nous autres apôtres du progrès, que passionne si vivement la religion de l’avenir, nous devons comprendre mieux que personne la religion du passé ; nous devons sentir que chez ces