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les derniers bretons.

cette enfant, dont le cœur était brisé ? Si les raisonnemens sont insuffisans pour calmer de pareilles peines, c’est surtout près de ces êtres crédules et ignorans. Ils aiment, ils souffrent ; et voilà tout.

Un médecin que nous avions fait chercher arriva enfin. Il examina le malade, et déclara qu’il avait été frappé d’apoplexie.

Le soir même il était mort.

Nous pourrions multiplier à l’infini ces récits étranges ; mais nous nous éloignerions de notre but, qui est de peindre le Morbihan dans sa spécialité caractéristique. Nous allons y revenir. Il est encore dans cette partie de la Bretagne un jeu doublement in-