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Page:Souza - La Poésie populaire et le Lyrisme sentimental, 1899.djvu/152

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« Dans un peu de temps je m’en irai encore, je m’en irai encore loin du pays ; dans un peu de temps je serai mort, et m’en irai en purgatoire ».

Ervoanik dit dans la même scène iv de l’acte III de la Lépreuse :

« … Je ne suis qu’un pauvre jeune fermier

fils de Matelinn et de Maria Kantek.

J’ai passé trois ans à l’école…

mais maintenant je n’y retournerai plus…

Dans un peu de temps je m’en irai encore loin du pays,

Dans un peu de temps je serai mort,

et m’en irai en purgatoire… »

Puis Ervoanik ajoute :

« Et pendant ce temps mon moulin tournera

diga-diga-di

Ah ! mon moulin tournera,

diga-diga-da… »

refrain pris à la Meunière de Pontaro (p. 4^7) qui dans le Barzas Breiz vient immédiatement après celui du Lépreux.

La scène m du même acte finit sur ces mots :

« Voici le mois de mai qui passe