Page:Souza - Où nous en sommes, 1906.djvu/154

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inverties, métaphores en rébus, pensées en allitérations,évocations nocturnes de vieilles allégories : jeux innocents, veillées du château, et avec les progrès de la démocratie, demain, peut-être, veillées de la chaumière ! 11 faut bien que la jeunesse s’amuse et que la vieillesse se console de ne s’amuser plus. Ne nous effarons pas. Ce n’est pas une révolution qui passe, c’est une cavalcade « historique net narquoise (?) de précieuses et d’incroyables. »

Pour conclure : M. Auguste Dorchain a écrit : Vers la Lumière ; .M. Albert Sorel est un historien.

— Page 103.

DÈS LE MOYEN AGE.

« Quand nous remontons aux temps les plus reculés de notre vie littéraire, nous y trouvons, au lieu d’un développement isolé, une extraordinaire abondance de germes étrangers de toute provenance, adaptés, assimilés, transformés, et c’est grâce à cette large pénétration de tous les éléments ambiants dans sa circulation intime que cette vie déploie une sève assez puissante et assez généreuse pour féconder l’Europe autour d’elle. Quand la France ne puise plus à des sources étrangères pour enrichir et renouveler sa poésie, elle produit la pauvre poésie du xiv« siècle, la poésie vieillotte et étriquée duxv » siècle ; elle n’exerce plus aucune action sur les nations voisines (Gaston Paris, La Poésie français ! du moyen âge).

— Page 103.

Victor Hugo Au Collège De Madrid.

On sait que la rancune du poète baptisa du nom d’un de ses anciens condisciples, Elespuru, un des fous de Cromwell.

— Page 105.

Cette Influence Chez Les Romantiques.

Chez les parnassiens, cette influence se marqua encore plus fortement par la manie de la translation littérale.

— Page 105.

Les Héros Mêmes.

En cela, les romantiques se conformèrent strictement aux enseignements du passé qui prônaitavant tout la littérature d’imitation,— conséquence fatale d’ailleurs de la volonté prédominante de plaire,