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CORNEILLE, que redresse son orgueil.
Et de quel droit d’ailleurs ?…
PIERRE
Notre amour, voila tout !
(Corneille avançant vers lui, il recule)
Ah, je suis le plus fort aujourd’hui ; laissez-nous
Maître !… Nous nous aimions ; vous l’avez prise ; eh bien,
Voici mon tour…
(Il recule encore devant l’attitude menaçante de Corneille, se refusant à la bataille avec lui)
N’avancez pas !…
(Et comme sa retraite l’éloigne de Gertrude, immobile, terrifiée, il l’appelle)
Gertrude, viens ?
(Mais elle ne bouge pas, incapable d’une décision, attendant, inconsciente, d’appartenir au plus fort. Et Pierre, plus rudement)
Gertrude, viens ?
CORNEILLE, alors, allant à Gertrude et l’empoignant brutalement par le bras.
Je ne veux pas que tu t’en ailles !