Page:Spaak - À Damme en Flandre.djvu/36

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De Gertrude que j’ai recueillie orpheline,
Par elles deux du moins s’animait la maison.
Mais c’est insuffisant, ta sagesse a raison ;
Je ne veux pas mourir dans cette solitude,
Et comme de tout temps j’eus la bonne habitude
Défaille mon destin moi-même, voici donc
Ce que j’ai résolu dernièrement…

À ce moment, Pierre entre par la porte de gauche, tenant à la main des papiers. Corneille, qui s’était rapproché de Jooris, s’interrompt.
PIERRE, s’arrêtant sur le seuil,

Ce que j’ai résolu dernièrement… Pardon,
Maître…

CORNEILLE, à Jooris,

Maître… Tantôt, (À Pierre) Quoi donc ?

JOORIS, à Pierre,

Maître… Tantôt, (À Pierre) Quoi donc ? Eh ! mais c’est Maître Pierre !

PIERRE, reconnaissant Jooris,

Monsieur Jooris…

JOORIS, lui tendant la main.

Monsieur Jooris… Bonjour. Allons, pas de manières,
Donne ta main ! Tudieu quel gaillard ! Comme on change