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LES APPRENTIS, de plus en plus joyeux,

Vivat ! Vivat ! Noël !

CORNEILLE, se tournant vers Gertrude, toute pâle à son côté,

Vivat ! Vivat ! Noël ! Et pour finir, je veux
Désormais n’être plus seul l’objet de vos vœux
Et de votre respect, parce qu’aujourd’hui même,
J’ai choisi pour épouse une femme que j’aime,

(Il prend la main de Gertrude)

Parce que j’ai sa main fidèle dans la mienne,
Et que votre doyen a trouvé sa doyenne !

(À Gertrude)

N’est-ce pas ?

LES APPRENTIS, exultant.

N’est-ce pas ? Eh ! Vivat ! Vivat ! Noël ! Noël !
Noël !

À ce moment l’on entend sonner au dehors le carillon de l’hôtel de Ville.
CORNEILLE dit alors à Mère-Flandre qui circule en portant
un plateau chargé de verres,

Noël ! Et maintenant, vin, cervoise, hydromel,
Mère-Flandre, versez, et n’oubliez personne !
Et puisqu’il est midi, que le carillon sonne
Et qu’il fait beau, ouvrez la fenêtre et la porte.