Page:Spaak - Kaatje, préf. Verhaeren, 1908.djvu/137

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LE PERE

Elle est à moi ! C’est mon devoir ! Mon Dieu !C’est vrai ;
C’est sa femme…

LA MÈRE (suppliante, au père)

C’est sa femme…Suis-le !… Sois prudent !

LE PÈRE

C’est sa femme… Suis-le !… Sois prudent ! Entendu !

Il met rapidement son manteau, son chapeau et sort aussi par la grand’porte. La mère et Kaatje restent seules.
KAATJE (comme si, soudain, son cœur comprenait)

Oh ! mère ! Ce n’est pas sa femme !

LA MÈRE

Oh ! mère ! Ce n’est pas sa femme ! Que dis-tu ?
Qu’est-ce qui te permet pareille conjecture ?
Que sais-tu ?

KAATJE

Que sais-tu ?Rien… Je ne sais rien… Mais j’en suis sûre !



Ainsi se termine le troisième acte.