Page:Spaak - Kaatje, préf. Verhaeren, 1908.djvu/78

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LE PÈRE (surpris)

Que je vous parle…Eh bien, quoi ? Qu’y a-t-il ?

JEAN (avec peine)

Que je vous parle… Eh bien, quoi ? Qu’y a-t-il ?Voici :
Pardon, d’abord, de m’être tu jusque ce soir !…
Je ne sais pas si vous voudrez me recevoir
Tel que je vous reviens… tremblant de votre blâme…
Car je ne suis plus seul… ma femme est là…

LE PÈRE (stupéfait)

Car je ne suis plus seul… ma femme est là…Ta femme ?

JEAN

Ma femme est là…

LE PÈRE

Ma femme est là… Que veux-tu dire ?

JEAN (toujours devant la porte ouverte)

Ma femme est là… Que veux-tu dire ? Ah ! vous aurez
Pitié d’elle, mon père, à l’heure où vous saurez
Ce qui fut… Je ne cherche aucune échappatoire…

LE PÈRE

Parle donc !