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Page:Spaddy - Colette, ou les amusements de bon ton, 1937.djvu/100

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Enveloppant de ses bras les hanches d’Arlette, ses doigts distendirent les lèvres de la vulve et firent bâiller de toute sa grandeur le losange de pourpre.

Ah ! le ravissant tableau que la pose de cette belle enfant blanche et rose, m’offrant ses trésors, étendue dans les bras de ma maîtresse dont le corps allait être l’autel du sacrifice.

Je m’allongeai à demi sur le ventre délicatement bombé, ma bouche à hauteur des nichons juvéniles qui dressaient leur rose dans un cerne d’estompe mauve. Et coulé dans l’ouverture des cuisses, je dirigeai ma verge entre les doigts de Colette qui lui élargissaient le seuil onctueux.

Ah ! quel délice cet attouchement des tendres muqueuses lubrifiées, et, sous la résistance des nymphes closes, le franchissement de l’anneau charnel et l’intromission. Je faisais si doucement que, malgré la force de mon membre, Arlette n’eut pas un cri. Mais à peine commençais-je de pousser pour achever la pénétration, qu’elle hulula sous le picotement d’une sensation aiguë.

— Parbleu, dit en riant Colette, c’est le canon de ta plume qui la pique ! Allons, vas-y, pousse fort !

D’un coup sec j’enfilai la belle enfant. La jolie petite bouche sur laquelle je me penchai en même temps lâcha une exclamation douloureuse qui mourut sur mes lèvres.