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Page:Spaddy - Colette, ou les amusements de bon ton, 1937.djvu/102

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l’ivresse forcenée. Le vit enserré dans l’étroite et brûlante gaine, je baisais à couilles rabattues, sous la tension du spasme qui affleurait et se dérobait tour à tour. La mignonne qui m’avait devancé de beaucoup, mêlait ses gémissements à la tumultueuse extase de Colette se limant le con à grands coups de sa motte sur le phallus dont elle lui secouait le fondement.

Suspendue à mon cou, me jetant les effluves de ses aisselles blondes, mordillant ses lèvres sous la vivacité du plaisir répété, elle me soufflait en mots entrecoupés tout le transport de son ravissement.

Fouetté par ce double délire qui s’agitait sous moi, je sentis enfin sourdre le bouillonnement de mon foutre. Je donnai encore deux rudes secousses dans la furieuse montée de la jouissance, et ma queue, battant de la tête, se fixa au fond du conin pour y déverser sa lave. Mais arrêté par l’obstacle de la plume, le flot, dans l’impossibilité de jaillir, se pressant en trombe dans l’étroit canal à le rompre, me fit hurler de jouissance et de douleur tout le temps du crachement spasmodique qui l’écoula goutte à goutte.

Comme un chien qui ne peut décoller, fixé ainsi au con d’Arlette par une éjaculation sans fin qui m’arrachait l’âme, je connus la plus douce torture de plaisir que j’aie jamais éprouvée de ma vie. Quant à la chère petite dont j’avais cru avoir, sinon le pucelage, du moins les prémices, elle me