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Page:Spaddy - Colette, ou les amusements de bon ton, 1937.djvu/139

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cette posture émoustillante comprimait l’accès, je dus multiplier les reprises d’un véritable assaut, et dans la douceur des chairs ainsi violentées, je connus des délices égales à celles d’un pucelage.

Nous étions pour partir, quand on frappa à la porte : c’était une belle brune avec qui Colette, au début de la soirée, avait échangé des signes. Après qu’elles se furent tendrement embrassées, elle me la présenta sous le nom d’Alice, en ajoutant :

— Mon petit homme par occasion, car il n’y a pas, mon cher, plus beau clitoris dans Paris. Montre donc, chérie !…

Et, sans que celle-ci s’en offusquât, Colette lui troussait la robe, me faisait agenouiller et mettait dans ma bouche une vergette longue comme la moitié du petit doigt. En dix secondes, je la raidis aussi droite qu’un fifrelet d’enfant. À cet instant, Alice me brûlant la politesse, bouscula sa gousse sur une chaise, s’ouvrit ses cuisses et l’enfila comme un homme.

— Partagez-vous, Monsieur, mon goût pour les sandwichs ? dit-elle en me cambrant sa croupe.

Et par-dessous sa jupe, je le lui fis avec délice.

 

Mais la grande excitation de Colette, c’est de se trousser en public, insolemment, en une folle bravade qui n’a d’égale que l’ingénuité charmante qu’elle apporte à son geste. Le dilettantisme de ce vice lui fait rechercher les lieux où l’on piétine