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Page:Spaddy - Colette, ou les amusements de bon ton, 1937.djvu/14

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— Non, mais tu te fous de moi ?…

— Branle-le, que je te dis ! ordonna Colette avec cet emportement qu’elle a dès qu’on résiste à ses plus extravagants caprices. Et puis, pelote-lui le cul… il doit l’avoir joli… ça te dédommagera.

Et comme toujours, ma passion pour cette adorable garce me fit céder à son exigence.

Sans qu’il s’interrompît de sa plaisante besogne qui déjà tirait des soupirs à Colette, je rabattis la culotte de René et, agréablement surpris de la blancheur et de la tournure rondelette de ses fesses, je ne me fis pas violence pour les lui patiner.

— Ma foi, m’écriai-je, enchanté, c’est un vrai cul de fillette !…

— Eh bien ! tout à l’heure, tu l’enculeras !… Pour l’instant, astique-lui le vit… ça m’excite !

« Ça m’excite ! » c’est son mot le plus familier. Il est irrésistible et sans réplique.

Je branlai donc le joli cousin, tout en prenant de mon autre main une revanche sur sa charmante croupe où je cherchais la perverse émotion d’un sexe bâtard. Sa verge, courte et fluette, servait mon illusion, tandis que mon doigt s’amusait autour de son anus sans poils.

— Lèche !… lèche bien !… lui disait Colette. Pointe ta langue dans le haut… Trouve… Ne sens-tu pas le petit bouton ?… Oui… là… comme ça… un peu plus fort… Ah ! ah !… parfait !

Elle lui avait passé sa jambe gauche en collier,