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Page:Spaddy - Colette, ou les amusements de bon ton, 1937.djvu/141

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qui l’étreint, s’engouffre en coup de vent sous un couloir d’entrée qui lui semble propice. Elle en choisit l’endroit un peu obscur ou retiré, et s’accommodant à la circonstance, se dispose comme il convient pour me faire jouir de son corps à la six-quatre-deux.

— Vite ! vite ! bredouille-t-elle, bourre-moi !

Tantôt, adossée à la muraille et jambes écartées, je la baise par devant, d’un frottis rapide de mon gland dont l’éjaculation lui ruisselle sur le haut des cuisses. Tantôt, en cette même pose, une de ses jambes repliée sur mon bras, je la pénètre de toute la longueur de mon membre de mulet. Deux coups de cul et je l’emplis. D’autre fois, m’empoignant la queue, elle s’en astique le bouton et mon foutre s’étale en large flaque filante dans l’épaisseur de sa toison.

Si l’endroit offre plus de risques par la fréquence des allées et venues, Colette se courbe en deux comme pour rattacher sa chaussure. Je me poste à son cul, sous un discret retroussé de ses jupes. Penché sur ses reins comme si de hasard je me trouvais derrière elle, dès qu’on vient je me déjette de côté et fais mine de me précipiter à son aide. Quand on est passé, je me redresse et vlan ! je renconne. Ah ! certes, je ne perds pas de temps ; en quelques navettes vigoureuses j’ai fini mon affaire, et ma foi, je lâche mon foutre tout à trac. Il tombe où il peut !