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Page:Spaddy - Colette, ou les amusements de bon ton, 1937.djvu/143

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jouir de penser que dans ces dentelles où j’ai mis mon cul, d’autres se branleront en reniflant mon odeur !

 

Cette après-midi de dimanche devait me réserver une surprise encore inédite. J’avais déjeuné chez Colette en tête-à-tête avec elle et une jolie gamine de quinze ans, que lui avait procurée une maquerelle, sa pourvoyeuse habituelle de fruits verts. Elle lui en avait garanti la virginité. Le visage innocent et la timidité de la gosse ne le démentaient pas. C’était la fille d’une russe expatriée, tombée dans la misère et qui n’avait rien trouvé de mieux que de faire argent de la nubilité de son enfant. Elle l’avait soigneusement attifée des pieds à la tête pour le prix que Colette la lui avait payée.

Au dessert, elle me servit sur canapé cette ravissante petite caille. J’entends par là que Colette, de ses propres mains, assista la double défloration dont elle m’offrait le gourmand régal.

Elle prit d’abord quelques privautés avec les fesses de Nadèje (c’était le nom de la jeune pucelle). Elle la coucha en travers de ses genoux, lui retourna son petit jupon brodé, ouvrit sa culotte fendue et se délecta à sonder la jolie raie de son cul fort blanc de blonde grassouillette, et d’une rondeur joufflue qui était un délice pour la main.

La petite, pour en être à son initiation, n’en