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Page:Spaddy - Colette, ou les amusements de bon ton, 1937.djvu/38

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habile baiseuse avait su emboîter un pas égal au mien, je l’entendis gémir de jouissance au moment même où mon éjaculation lui emplit le conin de sa lave. J’étais encore en forme.

— À présent, fis-je, un petit tour à Sodome !

Et déjà, je m’engageais dans la voie de la terre jaune, quand Colette se redressa :

— Varions la chose, Monsieur, dit-elle. Vous m’avez baisée en levrette, enculez-moi en gamin… J’aime ça de me pourfendre moi-même !

Je m’assis sur le siège, et elle m’enjamba par-devant. Se haussant sur la pointe de ses petits souliers, une main à mon épaule, l’autre à mon vit, elle empala son anus en une lente pression des fesses. Elle y alla jusqu’aux poils, non sans étouffer quelques gémissements où le plaisir se mêlait à l’acuité de la perforation.

Quand elle fut entièrement chevillée, sa bouche exquise rendit un soupir d’aise sur ma bouche. Un bras passé à mon cou, nos lèvres jointes, nos langues en bataille, elle partit en poste. Ah ! Dieu ! qu’elle chevauchait bien, soulevée et abaissée alternativement sur ma quille à la molle cadence d’un petit trot pour prolonger le plaisir de la route.

Tout en cheminant, de sa jolie main distraite, elle machinait par à-coups le priape de son bonhomme dont toute l’extase était dans les yeux qu’il avait rivés sur le cul de sa femme.

Le bonheur, cette fois encore, nous enveloppa,