Aller au contenu

Page:Spaddy - Colette, ou les amusements de bon ton, 1937.djvu/48

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
37

Après une collation pour ranimer nos forces, suivie d’un intermède que nous jouèrent les deux Orientales à se piner à tour de rôle avec le godemiché, je sodomisai la mignonne Fuh-lang, tout en muguetant le cul de Colette agenouillée par-dessus ses épaules, Djélanhi couchée sous moi, entre mes jambes qui me mâchait les burnes.

Insatiable et d’une volupté qui se revivifiait de ses excès mêmes, Colette ordonna une dernière figure. Les trois femmes se disposèrent en levrette, à la file indienne. Colette occupait la place du milieu. Foutue en con par la Pékinoise, elle foutait en cul la mulâtresse dont j’avais, assis sur un siège bas, la tête crépue entre mes cuisses. J’embouchai ses lèvres épaisses et suavement ourlées comme j’eusse enconné une petite jument. Elle me pompa, suça et picota le dard avec un talent de fellatrice dont ces peuples d’Asie, élevés dans le culte de la fornication, ont le secret.

Un ongle plongé dans mon anus, les doigts de son autre main me faisant mille pattes, tandis que sa bouche et sa langue multipliaient leurs artifices, la Malabaraise eut raison de ma lassitude. La résistance prolongée de mon organe creva soudain en une jouissance indicible sous l’ardente et acharnée ponction qui me semblait tirer, en un souffle de feu, toute la substance de mon être.

Mourantes de plaisir sous leur phallus de cire et sous l’agilité du doigt dont elles se clitorisaient