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Page:Sphinxiana, chez Blocquel et Castiaux.djvu/17

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Et partout dedans l’univers
S’entend notre muet langage.

Nous rendons en un même-temps
Plus de mille amoureux contens,
Pour nous s’explique leur martyre.

Nous parlons toutes à-la-fois,
Et sans avoir besoin de voix,
L’on sait ce que nous voulons dire.


(26) CHARADE.

Chaque printemps, tu me vois naître,
Chaque hiver, tu me vois périr ;
Par mon second, tout petit-maître
De modèle compte servir.
Mon cher lecteur, si tu ne tiens
Ni mon second, ni mon premier,
Saches qu’entre tes mains
Se trouve mon entier.


(27) LOGOGRIPHE.

Je réveille,
À merveille
Un petit
Appétit.