Page:Sphinxiana, chez Blocquel et Castiaux.djvu/58

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Que c’est par notre autre moitié
Que nous sommes logés en prison sans
pitié
Pendant tous les jours de l’année ;
Il est vrai que pendant les nuits,
De nos cachots étant sortis,
On nous laisse jouir aux heures ordinaires
Des mêmes libertés dont jouissent nos
frères.


(101) ÉNIGME.

Je viens sans qu’on y pense,
Je meurs en ma naissance ;
Et celui qui me suit,
Ne vient jamais sans bruit.


(102) ÉNIGME.

Sans savoir les lois de l’amour,
Je n’avais pas un jour que j’épousai mon
père,
Que l’on peut assurer n’avoir point eu de
mère :
Lecteur, sans user de détour,