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Page:Sphinxiana, chez Blocquel et Castiaux.djvu/84

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N’a pu faire un livre sans moi ;
Et toi, lecteur, je te défie
D’ouvrir un seul registre où je ne m’offre
à toi.


(156) CHARADE.

Mon tout aussi bien que ma tête
A des dents, mais non pas ma queue ;
Car je suis bête par ma tête,
Et j’ai des bêtes dans ma queue ;
Par fois on fuit devant ma tête,
Par fois on fuit devant ma queue.
Par fois quand on poursuit ma tête,
Elle la fourre dans ma queue ;
Et par fois on mange ma tête,
Mais sans jamais manger ma queue.
Le villageois, homme de tête,
Veut à propos avoir ma queue,
Et tâche d’attraper ma tête :
Lors il prend mon tout par la queue
Pour se défaire de ma tête.


(157) CHARADE.

Je voudrais, pour que l’homme eût un
destin prospère,