Aller au contenu

Page:Sphinxiana, chez Blocquel et Castiaux.djvu/91

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Je protège les doux ébats
De l’amour et de l’hymenée ;
Je suis témoin de leurs combats
Et de leurs chaînes fortunées.
Que d’amoureux, que de jaloux,
Lorsque certain point les tracasse ;
Que de voleurs, que de filoux,
Voudraient souvent tenir ma place !

C’est devant moi que mille gueux
Le jour vous demandent l’aumône ;
Je vois le flatteur ennuyeux,
Je vois le créancier qui sonne.
Dans les prisons, dans les cachots,
L’ennui, l’effroi, suivent ma trace,
Faut-il encore d’autres tableaux ?
Lecteur, venez prendre ma place.


(174) ÉNIGME.

Qui me fait n’est pas toujours bête ;
J’y vois double en perdant ma tête.


(175) LOGOGRIPHE.

Avec six pieds je soigne vos habits ;
Avec cinq je fais triste figure ;