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Page:Sphinxiana, chez Blocquel et Castiaux.djvu/94

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(181) LOGOGRIPHE.

Avec huit pieds je chante à l’opéra ;
Ôtez-m’en cinq, je sonne à l’opéra :
Rendez-m’en trois, je suis un opéra,
Et c’est à moi que l’on doit l’opéra.


(182) ÉNIGME.

J’ai mes camps, mes soldats,
J’ai mes ennemis à combattre ;
Quelquefois je les bats ;
Quelquefois je me laisse battre.
J’ai de bons généraux ;
J’en ai qui ne sont pas habiles
Mais souvent les plus sots
Ne me sont pas les moins utiles ;
Je marche, j’attaque et prends feu…
Ne tremblez pas, tout ceci n’est qu’un
jeu.


(183) CHARADE.

Mon premier et mon second sont chantés
par mon tout.