chose, nous ne disons rien d’autre sinon que Dieu, non en tant qu’il est infini, mais en tant qu’il s’explique par la nature de l’Âme humaine, ou constitue l’essence de l’Âme humaine, a telle ou telle idée, et, quand nous disons que Dieu a telle ou telle idée, non en tant seulement qu’il constitue la nature de l’Âme humaine, mais en tant qu’il a, outre cette Âme, et conjointement à elle, l’idée d’une autre chose, alors nous disons que l’Âme humaine perçoit une chose partiellement ou inadéquatement.
Les lecteurs se trouveront ici empêchés sans doute, et beaucoup de choses leur viendront à l’esprit qui les arrêteront ; pour ce motif je les prie d’avancer à pas lents avec moi et de surseoir à leur jugement jusqu’à ce qu’ils aient tout lu.
PROPOSITION XII
Tout ce qui arrive dans l’objet de l’idée constituant