Supposons, par exemple, qu’une partie A du Corps soit, par la force d’une cause extérieure, rendue plus forte à ce point qu’elle l’emporte sur les autres (Prop. 6). Cette partie ne s’efforcera point de perdre ses forces pour que les autres parties du Corps s’acquittent de leur office ; elle devrait en effet avoir la force ou la puissance de perdre ses forces, ce qui est absurde (Prop. 6, p. III). Cette partie s’efforcera donc, et conséquemment l’Âme aussi (Prop. 7 et 12, p. III) s’efforcera, de conserver cet état ; et par suite le Désir qui naît d’une telle affection de Joie, n’a pas égard au tout. Que si, au contraire, on suppose une partie A réduite de façon que les autres l’emportent sur elle, on démontre de la même manière que le Désir né de la Tristesse n’a pas non plus égard au tout. C. Q. F. D.