Il suit de là que la partie de l’Âme qui demeure, quelque petite ou grande qu’elle soit, est plus parfaite que l’autre. Car la partie éternelle de l’Âme (Prop. 23 et 29) est l’entendement, seule partie par laquelle nous soyons dits actifs (Prop. 3, p. III) ; cette partie, au contraire, que nous avons montré qui périt, est l’imagination elle-même (Prop. 21), seule partie par laquelle nous soyons dits passifs (Prop. 3, p. III, et Déf. gén des Aff.) ; et ainsi (Prop. préc.) la première, petite ou grande, est plus parfaite que la deuxième. C. Q. F. D.
Voilà ce que je m’étais proposé de montrer au sujet de l’Âme en tant qu’elle est considérée en dehors de sa relation à l’existence du Corps ; par là et en même temps par la Proposition 21, partie I, et d’autres encore, il apparaît que notre Âme, en tant qu’elle connaît, est