Page:Spoelberch de Lovenjoul - Autour de Honoré de Balzac, 1897.djvu/74

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particulier qui lui faisait trouver sans effort ni recherche tous les mots dont il avait besoin. Aucune trace de ces rivalités jalouses, qui troublent trop souvent les relations des hommes de lettres entre eux, n’apparut jamais dans leurs rapports, et tous deux ne cessèrent de s’entr’aider dans cette carrière littéraire, si rude à suivre pour la plupart de ceux qui l’embrassent.

Théophile Gautier, grâce à son feuilleton théâtral de la Presse, ne cessa jamais de soutenir les œuvres scéniques de son ami. C’est ainsi qu’il rendit compte de la lecture de l’École des ménages, de la représentation de Vautrin, de Paméla Giraud, de la Marâtre et de Mercadet, mais non de celle des Ressources de Quinola (19 mars 1842), pièce dont il ne fut fait mention par personne dans la Presse, probablement à la suite d’un mot d’ordre donné par M. de Girardin. Celui-ci ripostait sans doute par ce silence à la façon dont Balzac avait composé, lors de la pre-