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Page:Spoelberch de Lovenjoul - Autour de Honoré de Balzac, 1897.djvu/90

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quèrent ses longues relations avec l’auteur de Fortunio.

Au mois d’août de cette même année 1839, la Presse avait publié la jolie nouvelle de Théophile Gautier intitulée : la Toison d’or. Quelque temps après, celui-ci la fit lire à son ami, comme le prouve cette lettre inédite dont nous possédons l’autographe :

« Paris, 24 décembre 1839.
» Mon cher Théo,

» Vous avez joliment bien fait de m’envoyer la Toison d’or. Elle était serrée, comme un trésor qu’elle est, et je l’ai rapportée. Il m’est impossible d’aller de votre côté. Vous la trouverez chez mon portier, à votre adresse. Mais, comme l’assemblée générale a lieu demain, et qu’elle a lieu tout près, chez Lemardelay, vous pourrez la prendre en vous y rendant ou en en sortant.

» Votre tout dévoué,

» DE BALZAC. »