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Page:Spoelberch de Lovenjoul - Autour de Honoré de Balzac, 1897.djvu/95

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où le nom de Théophile Gautier n’est plus imprimé.

Que dirait aujourd’hui Balzac de cette ignorance toujours croissante des critiques, s’il avait lu, par exemple, dans l’article intitulé : Sur Victor Hugo et la critique, publié récemment par l’un des plus sérieux journaux quotidiens de Paris (30 juillet 1893), l’inconcevable reproche, précisément adressé à Théophile Gautier, de ne s’être point occupé de Charles Nodier, dans son Histoire du romantisme ! Or, comme chacun le sait, quelques chapitres de ce livre ont seuls été écrits, la mort ayant fait tomber la plume des mains du grand Théo alors que l’œuvre était à peine commencée, et ces chapitres, imprimés en volume, ne font que cent quatorze pages. Tout cela, d’ailleurs, est indiqué dans l’ouvrage même par des points de suspension placés à la fin du dernier fragment recueilli. Néanmoins, cette grossière erreur que le simple esprit de justice, à défaut