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Page:Spoelberch de Lovenjoul - Autour de Honoré de Balzac, 1897.djvu/98

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conté lui-même les détails dans le Club des Hachichins et dans sa notice sur Charles Baudelaire. Mais la forte tête de Balzac résista au poison, et il n’éprouva point les sensations annoncées.

Quand le maître songea, en avril 1847, à faire résumer les trois premières parties de : Splendeurs et Misères des courtisanes en un grand article narratif, qui eût précédé dans la Presse l’insertion de la conclusion de son œuvre : la Dernière Incarnation de Vautrin, c’est toujours à Gautier qu’il pensa pour l’écrire. Mais ce projet fut abandonné.

Même absent de Paris, quand il était installé à Wierzchownia, au fond de l’Ukraine, Balzac n’oubliait pas son ami. Il lui adressait ainsi le 9 février 4849, par l’intermédiaire de Laurent Jan, ses affectueux souvenirs, joints à d’aimables paroles sur ses articles de la Presse et la sensation qu’ils produisaient en Allemagne[1].

  1. Voir, page 247, ce qu’à ce propos L. Jan répond à Balzac.