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Page:Spoelberch de Lovenjoul - Les Lundis d’un chercheur, 1894, 2e éd.djvu/203

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i96 LES LUNDIS D’UN CHERCHEUR. sa séance publique, et à l’heure même des obsèques du grand écrivain, M. Camille Doucet prononçait les paroles suivantes, qui honorent leur auteur et que nous sommes heureux de recueillirici « Souffrez que je m’interrompe un moment. Quand je parle de la fraternité des Lettres, j’y manquerais, messieurs, si je paraissais plus longtemps oublier qu’à cette heure même, sur le seuil d’une tombe dont je ne me suis éloigné qu’à regret pour venir ici remplir un autre devoir, les Lettres déso- lées pleurent un vrai poète cher à tous, un brillant écrivain dont l’esprit était si français et le cœur plus français encore. De nombreux suffrages lui avaient prouvé que sa place était marquée parmi nous, et nous déplorons d’au- tant plus le coup rapide auquel Théophile Gautier succombe. » Nous n’ajouterons rien à ces lignes émues, sinon qu’en 1887 l’Académie française a mis au concours l’éloge d’Honoré de Balzac, mani- festant ainsi son regret de l’avoir jadis écarté, lui aussi, de ses rang ?, et nous terminerons simplement ces notes en disant quelques mots de l’édition illustrée de Mademoiselle de Maupin,