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Page:Spoelberch de Lovenjoul - Les Lundis d’un chercheur, 1894, 2e éd.djvu/236

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VI


UNE PAGE INÉDITE DE M. THIERS.


Un chercheur, ou un collectionneur vraiment digne de ce nom, se lasse-t-il jamais de fouiller les archives, de guetter les portefeuilles remplis d’autographes et de documents ? S’il a réellement le feu sacré, rien n’éteint son ardeur, et la moindre découverte suffit pour entretenir cette flamme, ce culte, si longtemps ignorés de la foule ou méconnus par elle.

Mais, en revanche, que d’adeptes, que de fervents disciples sont nés à cette foi nouvelle ! Chaque jour leur nombre augmente, et si ce développement ne s’arrête point, le dix-neu-