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318 LES LUNDIS D’UN CHERCHEUR. comme un écho de la tournure d’esprit spé- ciale à Charles Dickens, lui dictèrent des œu- vres, telles que le Drame de la Jeunesse, Annette Laïs, Aimée, les Parvenus, le Tueur de Tigres, la Province ; de Paris, et bien d’autres encore, très supérieures à certains de ses romans plus vantés. Et cela, sans parler de nombreuses nouvelles, pleines de verve et d’imprévu, comme le Premier amour de Charles Nodier. Tous ces travaux lui gardent un rang littéraire des plus distingués, parmi les écrivains de ce temps. Enfin, et cet éloge a bien son prix par le genre de littérature qui sévit de nos jours, tous ses ouvrages sont écrits d’une plume hon- nête, décente et patriotique. Son inspiration s’est heureusement ressentie de la bonne santé morale de son cœur et de son cerveau. Aussi, la plupart de ses livres peuvent-ils être placés dans toutes les mains. C’est ce qui assure et assurera longtemps leur vogue à la table de famille, et au chevet de tous ceux que ne sa- tisfont pas le spectacle et la description mi- nutieuse des côtés les plus bas et les plus ré- pugnants de l’humanité.