Page:Spoelberch de Lovenjoul - Les Lundis d’un chercheur, 1894, 2e éd.djvu/6

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Quelques-unes touchent de près ou de loin à nos précédents sujets de recherches. Elles en reproduisent même deux ou trois passages très courts. Il eût été impossible de les effacer ici sans créer dans ces études particulières d’inexplicables lacunes.

Les Causeries du Lundi de Sainte-Beuve, le trouveur sagace, le pénétrant scrutateur d’âmes, le maître critique du dix-neuvième siècle, ont inspiré notre titre. Théophile Gautier, du reste, nous avait précédé dans cette voie, en prenant celui des Vacances du Lundi pour ses vacances de journaliste, quand il oubliait les feuilletons du lundi et son esclavage hebdomadaire au sommet de quelque montagne de Suisse, ou bien au fond de quelque vallée d’Espagne.

Mais nous sera-t-il pardonné d’abriter notre modeste gerbe à l’ombre de ces grands noms et de leur grand souvenir ?

Il nous faut rappeler aussi qu’un chercheur n’est pas un auteur, et qu’il ne prétend nullement se placer à ce rang. Son seul rôle consiste à sauver de l’oubli, ou même de la des-