76 LES LUNDIS D’UN CHERCHEUR. plus importantes, entreprise par lui en 1859 sous le titre de les Trésors d’art de la Russie, ne fut jamais terminée non plus ; il n’en écrivit que cinq livraisons, et le texte de la cinquième qui, bien qu’imprimée, ne fut pas mise en vente, est presque introuvable. Fort heureuse- ment encore se termine-t-elle par un chapitre complet. Le 18 avril 1860, un traité, resté aussi sans effet, fut signé par Gautier et par l’éditeur Charpentier pour la publication dans le Ma- gasin de librairie, depuis ; la Revue nationale, d’une <c Revue des tableaux qui existent dans le palais du Louvre, à Paris. Cette œuvre d’ap- préciation et de critique formera quatre grandes divisions École italienne École fran- çaise École flamande, hollandaise et —alle- mande École espagnole ». C’est peut-être à ce projet, non exécuté alors, que l’on doit le beau travail de Théophile Gautier sur le Musée dzi Louvre, inséré dans le Paris-Guide en 1867. Le Moniteur universel du 2 janvier 1862 annonça la publication d’un conte Spirit, qu’il n’inséra qu’en 1865 sous le titre, un peu modifié, de Spirite. La Chronique des arts et
Page:Spoelberch de Lovenjoul - Les Lundis d’un chercheur, 1894, 2e éd.djvu/83
Apparence