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Page:Spoelberch de Lovenjoul - Les Lundis d’un chercheur, 1894, 2e éd.djvu/89

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S2 LES LUNDIS D’UN CHERCHEUR. Salammbo endormie est seule ; Matho entre. Elle se réveille. Déclaration de Matho. Horreur de Salammbo. Fureur de Taana.ch « Quoi, ce n’était pas moi qu’il aimait » Au cri terrible de Salammbo, la foule ac- conrt et veut prendre Matho. Il rejette son premier burnous et montre en dessous, sur lui, le zaïmph. La foule se recule. Dialogue en a parte de Taanach, qui fait en- core des propositions à Matho <c Emporte- moi dans ses plis de feu a Je n’emporte pas les esclaves », répond Matho. Elle tombe éva- nouie, ce qu’on attribue à la terreur religieuse. Matho passe au milieu de la foule qui s’écarte. Bien marquer qu’on ne le suivra pas et qu’on a peur de lui. Salammbo est furieuse de la lâcheté du peuple. Elle chasse tous ces misérables, puis se penche sur Taanach qui se réveille en hur- lant de vengeance, tandis que la foule, au loin, en fait autant. Oh 1 comment faire ? Qui sauvera Car- thage ? », dit Salammbo. Le Grand-Prêtre survenant C’est toi ! »