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88 LES LUNDIS D’UN CHERCHEUR. à Vénus, et aux autres planètes, un rôle actif dans une nouvelle sidérale, ce qui eût ex- pliqué son titre. Il y rêva longtemps et passa de longues heures sur la terrasse de sa maison de Neuilly, absorbé dans la contemplation des astres, car il voulait décrire jusqu’aux senti- ments même de ses personnages ( ? ). Muni d’un télescope, il songeait sans doute à créer une action dans le genre de Chea les Étoiles, sorte de poème dialogué, déchiffré si difficilement par nous sur son autographe écrit au crayon, et publié en 1876 dans ses Poésies posihuw.es 1. Mais jamais ce rêve ne prit corps ici-bas, et le Feuilleton du Ciel, s’il paraît dans un monde meilleur, charmera sans doute les hôtes d’une des planètes même où le poète voulait, lorsqu’il était sur terre, placer les épisodes de sa fan- taisie astrale. 1. Tome deux des Poésies complètes.