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IV. Nous n’avons pas, à proprement parler, de conjugaison passive.

La voix passive ne diffère de l’active que par l’affixe en, adapté au radical : movene, être aimé ; de move, aimer. Au lieu du participe passé passif moveniz, nous employons simplement un adjectif passif : moveno, aimé.

La conjugaison passive se résume alors dans la substitution de cet adjectif à l’infinitif de la conjugaison active.

Exemples : Je suis aimé, mi moveno lai ; j’aurai eté aimé, mi moveno lizoi.

Ou, dans la forme concrète : mi movenai ; mi movenizoi.

Rien n’empêche d’employer les temps du verbe être avec l’adjectif passif : mi val moveno, je suis aimé ; mi vizoi moveno, j’aurai été aimé.

V. L’affixe em, contrastant avec en, nous permet, à l’occasion, de constituer des formes actives, qui sont une forme exécutive de l’action, correspondánt à l’affixe is du français dans les mots franciser, naturaliser.

Exemples : Tomber, nabe ; tomber (quelqu’un), nabeme.

VI. La forme impersonnelle du verbe se borne à la suppression du pronom ; ou, si l’on craint des confusions, on emploie le pro nom impersonnel il.

Exemples : Il tonne, zombai ou il zombai.

VII. La forme réfléchie n’est pas, pour nous, une forme distincte : il s’aime, el movai si ou el move lai si.

VIII. La forme interrogative se distingue très facilement en plaçant le pronom après le verbe : aimez-vous ? movai ou move lai vi ? Le point d’interrogation dans l’écriture, l’intonation dans le langage parlé empêchent toute confusion avec l’impératif.

§ II.Formes lexicologiques
A. Incorporation des mots étrangers

1° Certains mots sont réellement internationaux. Tels sont : télégraphe, téléphone. Pour ceux-là, nous nous contentons de supprimer le suffixe ; la confusion avec les mots du Spokil n’est plus