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Page:Spronck - L’an 330 de la République.djvu/42

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taient impitoyablement de l’ordre du jour dans la crainte de soulever des conflits ; et l’expérience prouva à mainte reprise que cette précaution était sage ; car si les pacificateurs s’entendaient admirablement sur les avantages qu’il y a pour les peuples à ne point se battre, ils se querellaient souvent avec violence sur les moyens pratiques d’atteindre cet idéal. Aucun motif plausible ne semblait exister qui empêchât ces institutions anti-belliqueuses de demeurer prospères. Elles suppliaient qu’on leur accordât le désarmement, prêchaient la théorie de l’arbitrage et jouissaient de l’estime générale. Il fallut une série de malheureux hasards pour faire tourner à mal leurs intentions et leur donner dans les affaires d’Europe un rôle qu’elles ne recherchaient pas.

Dès avant la session qui devait se tenir