Page:Spronck - L’an 330 de la République.djvu/52

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épuisées que les puissances rivales, exigèrent le désarmement, la restitution de l’Alsace-Lorraine et un remaniement des États balkaniques. Un traité fut enfin signé ; et le monde respira.

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Jamais, à aucune époque, on doit le reconnaître, le progrès ne marcha à pas aussi rapides que dans le demi-siècle qui suivit le bouleversement de l’an 112. Les pouvoirs monarchiques tombèrent les uns après les autres, presque sans révolutions ; émancipés de l’oppression royale et aristocratique, délivrés du souci des invasions étrangères et allégés d’une grande partie des impôts, les peuples purent se consacrer au développement de la civilisation, de la science et du bien-être général. Le règne de l’humanité commençait sur la terre.