Page:Spronck - L’an 330 de la République.djvu/55

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transport de la force par l’électricité donna à l’industrie un essor sans précédents ; le flux et le reflux de la mer, les cascades, les cours d’eaux, les collines ou montagnes exposées au vent reçurent des appareils accumulateurs d’où le fluide rayonnait vers des centaines d’ateliers ; les machines ainsi actionnées pour un prix dérisoire, et sans cesse perfectionnées par les ingénieurs, arrivèrent à fournir par milliards les objets fabriqués, jadis les plus coûteux ; en même temps, la seule grande révolution qui soit à signaler dans la chimie depuis les travaux de Lavoisier permettait de transmuer à l’infini les matières vulgaires que produit la nature en quantités inépuisables ; la culture du sol devint quasi-inutile ; la récolte des substances brutes, marines ou terrestres, — s’opérait sans efforts, au moyen de procédés méca-