Page:Spronck - L’an 330 de la République.djvu/57

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un péril, chaque commune se composa par prudence une milice de mercenaires musulmans, campés en dehors de la ville, soumis à une discipline très stricte, et toujours disponibles dans le cas peu probable de troubles intérieurs ou extérieurs. Il n’y avait plus désormais personne, dans les sociétés civilisées, qui ne pût s’adonner intégralement aux occupations nobles, aux recherches intellectuelles qui font le véritable prix de la vie.

Un suprême progrès restait à accomplir cependant avant que l’humanité eût franchi la dernière étape de son développement absolu ; en dépit des améliorations successives apportées par le temps et les mœurs, la tyrannie étatiste, à la fin du IIe siècle, pesait encore d’un poids lourd sur les libertés individuelles. Assurément, les anciennes dénominations nationales