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néanmoins de le devenir. Le lendemain, il décida d’élire une commission chargée d’examiner la meilleure voie à suivre pour entrer en pourparlers avec Sa Majesté Chérifienne. Le rapport de cette commission fut unanimement approuvé, quand on le vit conclure à l’élargissement des dix prisonniers de Ceuta ; d’abord, on commençait à les trouver embarrassants ; ensuite, on pensa que cette démarche serait appréciée par leur gouvernement comme une marque de courtoisie et une preuve d’intentions pacifiques.

Ces sages efforts devaient cependant rester vains. Tandis que les communes andalouses se préparaient à toutes les concessions non incompatibles avec leur dignité, le sultan, soutenu par les deys d’Alger et d’Oran, mobilisait ses troupes, les concentrait aux divers points d’embar-