Page:Staël - Œuvres inédites, II.djvu/11

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où elle étoit le plus malheureuse par les persécutions de Bonaparte, le désir d’offrir quelque distraction à une personne souffrante lui fit retrouver de la gaîté. En quelques matinées elle écrivit les trois petites pièces que l’on va lire, laissant à chaque acteur la liberté d’amplifier son rôle.

Enfin, le drame de Sapho, qui termine ce volume, n’a été ni représenté, ni même entièrement achevé. C’est une esquisse que ma mère se proposait de retoucher, et dont il est facile de voir que la première idée a été puisée dans Corinne ; mais comme on ne peut lire cette pièce sans être frappé de l’élévation du style, et surtout du caractère antique dont il est empreint, j’ai cru qu’il m’étoit permis de la livrer à l’impression.