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Page:Staël - Œuvres inédites, II.djvu/181

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LE CAPITAINE, à part.

Elle parle Sabord ; ai-je donc la tête à l’envers ? N’en disons rien ; car ils cherchent peut-être à me faire enfermer. Faisons semblant de me souvenir de tout. (haut.) Ah oui ! je me rappelle ; il y a donc sept ans qu’hier…

NÉRINE.

Que dites-vous ?

LE CAPITAINE, à part.

Je ne sais ce que je dis : mettons-la pourtant à l’épreuve. — Nérine, on dit que tu as trois enfans ; fais-les-moi venir.

NÉRINE.

Ah ! très-volontiers, mon cher maître ; ma petite Georgette, votre filleule, est bien gentille ; c’est vous qui lui avez appris à lire.

LE CAPITAINE.

Ah ! par exemple…

NÉRINE.

Comment ?

LE CAPITAINE.

Eh bien oui ! je lui ai appris à lire ; mais fais que je la voie au moins, puisque je lui ai appris de si belles choses.