Page:Staël - Œuvres inédites, II.djvu/201

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Mme  DE KRIEGSCHENMAHL.

Mais quelquefois j’aurois envie…

M. DE KRIEGSCHENMAHL.

De quoi ?

Mme  DE KRIEGSCHENMAHL.

D’autre chose.

M. DE KRIEGSCHENMAHL.

Que voulez-vous dire, madame de Kriegschenmahl ?

Mme  DE KRIEGSCHENMAHL.

Ne vous fâchez pas, monsieur de Kriegschenmahl ; j’ai une grâce à vous demander. Il y a vingt-cinq ans que nous faisons une partie de whist tous les soirs ; j’aurois envie d’essayer une fois ce jeu françois qu’on dit si gai, le reversi : y consentez-vous, mon cher mari ? je ne me le permettrois pas sans votre approbation.

M. DE KRIEGSCHENMAHL.

Je vous la donne.

Mme  DE KRIEGSCHENMAHL.

Ah que vous êtes bon ! nous pouvons l’essayer avec nos deux fils.

M. DE KRIEGSCHENMAHL.

Oui, ce sera une partie de famille ; cela fait