Page:Staël - Œuvres inédites, II.djvu/271

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donc des visites chez toi à présent ? On a peut-être entendu ce que je te disois.

SOPHIE.

Non, mon père, je vous l’assure.

M. DE LA MORLIÈRE.

Cette dame a l’air mécontente de ce que tu l’as fait attendre.

SOPHIE.

Mon père, cette dame est très-pacifique, et nous nous raccommoderons bientôt.

M. DE LA MORLIÈRE.

Madame, auriez-vous quelque chose à dire à ma fille ?… Et que diable ! elle ne répond pas ! — Va donc lui parler. — Tu ris ! mais y penses-tu donc ? à qui en as tu ?…

SOPHIE.

Eh bien ! mon père, vous voyez que M. d’Erville pourra bien s’y tromper.

M. DE LA MORLIÈRE.

Comment ! c’est le mannequin !

SOPHIE.

Oui, mon père.

M. DE LA MORLIÈRE.

Oh ! par exemple, c’est inconcevable. Mais