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ACTE SECOND.
Scène I.
DIOTIME et CLÉONE.
CLÉONE.
Ma mère, ma mère, écoutez-moi ; il faut que mon cœur s’ouvre à vous : Je ne puis supporter plus long-temps le trouble qui me poursuit. Ma mère, consolez votre enfant.
DIOTIME.
Quel est le sentiment qui t’agite ? Aurois-tu quelque secret pour ta mère ?
CLÉONE.
Oui, je vous ai caché ce que je voudrois me cacher à moi-même. Dans cette fête de Mitylène où Phaon a oublié Sapho, c’est moi, malheureuse ! c’est moi qui ai frappé ses infidèles regards.
DIOTIME.
Quoi ! tu serois la rivale de ton amie !